Une Australienne préoccupée par la présence d’un homme dans la salle de bain d’un dortoir féminin en France est accusée d’être « politisée » et « transphobe ».

Traduction principalement DeepL d’un texte publié par Women’s Forum Australia le 26 août 2024.

Le gérant d’une auberge de jeunesse à Lyon a déclaré qu’une voyageuse avait eu de la chance qu’il ne porte pas plainte pour « transphobie » lorsqu’elle a fait part de ses inquiétudes après avoir été confrontée à un homme dans la salle de bain de son dortoir féminin.

Cassandra, une Australienne, s’est rendue en France pour les Jeux olympiques et à Lyon pour assister aux matchs de football masculin. Elle a réservé un dortoir réservé aux femmes avec salle de bain à l’Alter Hostel via l’application Hostelworld et est arrivée tard dans la soirée. Les autres clientes dormaient avec leurs rideaux fermés.Le lendemain matin, elle est entrée dans la salle de bain pour femmes et y a trouvé un homme.

Cassandra a déclaré au Women’s Forum Australia qu’elle s’était adressée à la direction en état de détresse. »Mes mains tremblaient lorsque j’ai parlé à Hugo (le directeur général) de cette violation de la vie privée », a-t-elle déclaré.Bien qu’initialement inquiet, après avoir vérifié les toilettes, il est revenu et a indiqué de manière hostile à Cassandra que l’invité était légalement une femme et l’a accusée d’avoir une position « politique et non factuelle ».

« Il a été complètement dédaigneux et m’a dit que ce n’était pas son problème.Cassandra a demandé à être remboursée car elle avait demandé un dortoir réservé aux femmes, ce qui a été approuvé.

Cassandra a contacté Hostelworld pour leur faire part de son expérience. L’entreprise l’a informée qu’elle ne tolère en aucun cas que des hommes soient placés dans des dortoirs pour femmes et lui a remis un bon d’achat pour les frais de réservation.

« Une fois de plus, je suis vraiment désolée que cela se soit produit pendant votre séjour », a écrit l’entreprise dans un courriel consulté par le Women’s Forum Australia.

« Je peux vous assurer que nous ferons un suivi avec l’auberge en fonction de vos commentaires, et je vous remercie d’avoir porté cette affaire à notre attention.

« Je vous recommande également de laisser un commentaire sur notre site Internet afin que d’autres voyageurs puissent prendre connaissance de votre expérience et je vous remercie d’avoir suggéré de rétablir le filtre de sélection des dortoirs réservés aux femmes dans l’application.

Cependant, dans une réponse transmise par Hostelworld à Cassandra, Hugo, le gérant de l’auberge, a accusé Cassandra d’être « transphobe ».

« Cette invitée était transphobe », a-t-il écrit. »Ce qu’elle n’a pas mentionné, c’est que l' »homme » qui se trouvait dans les toilettes était une femme (un homme qui s’est transformé en femme et qui s’identifie donc comme une femme, ce qui signifie qu’elle EST une femme). « Son opinion personnelle sur le sujet n’a pas d’importance. En France, la loi interdit d’être transphobe.

« Elle a clairement refusé d’admettre que cette personne était une femme. « Néanmoins, j’ai décidé de lui rembourser la dernière nuit et je l’ai gentiment invitée à trouver une auberge qui répondrait à ses besoins (spoiler : absolument toutes les auberges de Lyon acceptent les personnes transgenres).

« Cette cliente a de la chance que nous n’ayons pas porté plainte contre elle. »Nous ne sommes pas désolés pour elle car nous ne tolérons pas ce genre de comportement.

Women’s Forum Australia a contacté Hugo pour obtenir un commentaire et lui poser les questions suivantes :

« 1) Pensez-vous qu’il soit approprié d’appeler la police contre les femmes qui s’opposent à la présence d’hommes dans des espaces réservés aux femmes ?

2. Pourquoi faites-vous de la publicité pour les dortoirs féminins si vous y autorisez les hommes biologiques ?

3. De nombreuses femmes, en particulier lorsqu’elles voyagent seules, se sentent en sécurité lorsqu’elles séjournent dans des chambres occupées par des femmes biologiques. Pourquoi donnez-vous la priorité aux sentiments des hommes qui veulent s’identifier comme des femmes plutôt qu’à la sécurité des femmes ?

4. Pensez-vous que les politiques de vos auberges qui autorisent les hommes à entrer dans les dortoirs féminins sont appropriées, compte tenu de l’augmentation des agressions sexuelles à l’encontre des femmes ? Selon les statistiques locales, elles ont augmenté de près de 12 % par rapport à l’année dernière, avec des rapports faisant état d’environ 94 000 cas signalés ».

Dans sa réponse, Hugo a écrit : « Deux rappels pour vous : L’invité qu’elle n’était pas contente de voir est une FEMME sur sa CARTE D’IDENTITÉ. Être transphobe est un crime. Dois-je aller plus loin ? »

Rachael Wong, directrice générale du Women’s Forum Australia, déclare que cette histoire et la réaction consternante du gérant de l’auberge réaffirment les graves problèmes que posent les lois et les politiques en matière d’auto-détermination sexuelle, qui permettent aux hommes qui s’identifient comme des femmes d’utiliser des espaces réservés aux femmes.

« Il est choquant que quelques jours seulement après le viol collectif d’une Australienne à Paris, le gérant d’une auberge de jeunesse à Lyon ait choisi de faire passer les sentiments d’un homme s’identifiant comme une femme avant le confort et la sécurité d’une autre voyageuse australienne », a-t-elle déclaré.

« Nous avons vu comment les politiques d’auto-détermination ont affecté les athlètes féminines qui ont dû se mesurer à des hommes biologiques aux Jeux olympiques. Bien que la France ait été l’un des premiers pays à signer la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) en 1980, qui consacre les droits et protections fondés sur le sexe pour les femmes et les filles, en 2016, le gouvernement socialiste de François Hollande a modifié sa législation en matière de discrimination pour inclure l' »identité de genre » en tant qu’attribut protégé. [NDLTR: les gouvernements de droite de Sarkozy et Macron ont aussi voté des lois en faveur de « l’identité de genre »]

En Australie, qui a mis en place des lois sur l’auto-détermination sexuelle dans la majeure partie du pays et qui a supprimé les femmes de sa loi sur la discrimination sexuelle, les femmes et les filles sont déjà confrontées à des affronts similaires à leurs droits fondés sur le sexe dans toutes les facettes de la vie, les hommes qui s’identifient comme des femmes étant autorisés à accéder à des espaces, des services et des sports réservés aux femmes.