Lors de notre action de visibilité lesbienne à la Marche des Fiertés de Bordeaux, noues avons été attaquées par un groupe « antifa » dont l’un de ses membres à essayer de noues brûler
Suite à l’action que noues avions menée le 26 juin dernier lors de la Pride de Paris, noues avons voulu réaffirmer notre présence ainsi que notre détermination dans l’espace public.
Noues noues sommes donc rendues à la Pride de Bordeaux ce 12 septembre 2021 pour prendre la tête du cortège où noues avons pu marcher un quart d’heure avant de devoir partir pour assurer notre sécurité. Noues, Lesbiennes féministes radicales du groupe Résistance Lesbienne, souhaitons désormais répondre au communiqué rocambolesque de nos agresseurs.
Noues souhaitons également pointer du doigt la complicité de l’association bordelaise queer «Le Girofard», qui était l’association organisatrice de cette Marche des Fiertés. Lorsque noues sommes arrivées, un homme du Girofard est venu à notre rencontre et noues a explicitement dit qu’il allait noues «faire partir». Noues avons deviné que, dans les allées et venues qu’il faisait, il allait prévenir d’autres personnes à l’arrière pour que celles-ci viennent noues expulser. Plus tard, le Girofard a donné l’autorisation à nos agresseurs de prendre la tête du cortège pour venir noues bloquer, se rendant complice de ce qui s’est ensuite déroulé.
Noues avons également remarqué la présence sur le trottoir d’un homme (s’identifiant manifestement comme femme et tenant un drapeau trans) qui passait des coups de téléphone tout en noues regardant d’un œil noir et en noues hurlant «transphobes» pour couvrir nos voix. Noues n’étions donc pas surprises de voir arriver un groupe motivé à noues faire sortir de la Pride. Le communiqué de nos agresseurs mentionne des pancartes transphobes et enbyphobes: noues aimerions savoir quelles pancartes sont ici visées? Noues serions également curieuses de savoir quelle est leur définition du mot «Femme». De plus, noues noues demandons pourquoi nos agresseurs ont approché la fusée de détresse de nos jambes, si le but était simplement de «tenir la distance». Ce type d’objet est dangereux. Savent-ils seulement ce que «tenir la distance» signifie? Ils parlent «d’éviter la confrontation physique». Noues avons, dès lors, beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils ont lancé une confrontation physique. Noues ne parlerons pas du fait qu’ils revendiquent fièrement leur volonté d’intimider des Lesbiennes féministes dans une Pride, cela en dit assez long. Un cyber-harcèlement est ensuite mentionné à l’encontre de notre agresseur trans-identifié: où sont les preuves?
De notre côté, noues en avons d’appels au meurtre et de divers insultes car la violence dont noues sommes victimes est plus que réelle. Noues n’avons rien détourné. Les vidéos sont telles quelles, prises sous différents angles. Seule la mauvaise foi empêcherait quiconque de reconnaître cette vérité. Noues sommes également plutôt amusées de voir la manière dont ils essayent de noues associer à des groupes politiques que noues rejetons fermement. Dans leur communiqué, noues sommes accusées d’être en contact avec des fascistes pour la simple raison qu’un journal d’extrême droite a cité le tweet de la vidéo de notre agression. À titre de rappel, ce même journal a également pris la défense de militants queer et antifa récemment lorsque ceux-ci ont été agressés à la Fête de l’Humanité.
Enfin, et pour finir sur une note plus positive, noues tenons à remercier de tout cœur toutes les Femmes et toutes les Lesbiennes qui noues ont apporté leur soutien. Face à la violence et à l’intimidation misogyne et lesbophobe, noues continuerons de résister, aussi longtemps qu’il le faudra.
les « antifa » sont les idiots utiles des trans qui veulent imposer leur vision dominatrice…un peu à la façon des hommes… il leur reste sûrement plus qu’un changement d’apparence à opérer pour être femme…
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