La fondatrice d’une association caritative contre les abus sexuels envers les enfants pousse une lesbienne à désapprendre sa « répulsion transphobe du pénis »

La haine lesbophobe décomplexée par l’idéologie trans est en train de devenir très grave! Dans cet exemple (parmi des milliers) de rhétorique du « plafond de coton » (cotton ceiling), la coupable de harcèlement à la thérapie de conversion et à l’acceptation du viol est une femme mais cette idéologie et les multiples violences appliquées en son nom sont portées et commises par des hommes (principalement blancs et très riches).


« Les préférences de genre mènent au final à la violence contre les personnes trans », déclare Tashmica Torok à une lesbienne de 25 ans sur TikTok.


Sur son TikTok, la fondatrice d’une association caritative américaine au service des enfants « âgés de 3 à 17 ans qui ont survécu à des violences sexuelles », Tashmica Torok, a consacré cinq vidéos en réponse à l’utilisatrice @jennytheballerina, une femme de 25 ans autoproclamée originaire du Texas.
Dans quatre de ses réponses vidéo, Tashmica Torok, fondatrice de The Firecracker Foundation, une organisation basée dans le Michigan, a contesté les « préférences génitales transphobes » de Jenny.
Dans la vidéo numéro deux, Tashmica a répondu au commentaire suivant de Jenny : « Tu dis en quelque sorte que cette limite concernant mon corps est une mauvaise chose », en laissant entendre que Jenny est « hyper focalisée sur les organes génitaux »


Tashmica :
« En fait, ce n’est pas ce que je dis. Je dis que nous pouvons tirer du plaisir des nombreuses façons dont notre corps se manifeste et des autres façons dont nous interagissons avec le corps des autres. (…) Bien que tu ne sois pas obligée d’avoir ce genre de rapports avec les gens, je m’attends à ce que mes enfants ne soient jamais violents ou nuisibles à cause d’une hyper focalisation sur les organes génitaux. »


Tashmica Torok a poursuivi en évoquant le meurtre de transfemmes dans la conversation :
« La façon dont tu te fais plaisir et avec qui, ce n’est vraiment pas mon affaire. Mais si nous avons l’espoir de créer une communauté où les personnes transgenres ne sont pas assassinées plus que les autres, et en particulier les femmes transgenres noires, nous devons vraiment déconstruire certaines des façons dont nous parlons de nos corps. »


Dans les deux vidéos suivantes, le langage de la fondatrice de l’association caritative gagne en intensité.
À un autre commentaire de Jenny, déclarant : « Mais tu couvres de honte les gens qui n’aiment pas les pénis. C’est de la coercition ». Tashmika répond en mentionnant qu’elle a elle-même survécu à des violences sexuelles.
« Ce que tu ne sais pas de moi, c’est que j’ai survécu à la fois à des violences sexuelles pendant l’enfance et à l’inceste, et toute l’organisation que j’ai fondée et le travail que je fais, au niveau national et local… est liée à la prévention, à l’intervention et à la guérison en matière de violence sexuelle »


Dans le même temps, la fondatrice de l’organisation caritative a affirmé que les préférences de genre conduisent à la violence contre les personnes transgenres :
« Jamais, au grand jamais, je ne préconiserais la coercition… Et faire honte aux gens n’est pas mon jeu… Mais ce que je ne cesserai jamais de faire, c’est de contester sans ambages toute idée qui cause davantage de violence aux personnes de ma communauté. Et c’est ce à quoi mènent les préférences de genre en fin de compte, la violence contre les personnes trans. »


Dans la quatrième vidéo de la série, la fondatrice de l’association caritative américaine affirme que Jenny « ne mérite pas, putain, la pub » qu’elle lui a accordée ce jour-là.
Les réparations entrent en jeu, lorsque Tashmica Torok répond au commentaire suivant de Jenny, une femme blanche : « Tu es lesbienne, au fait ? Parce que si tu ne l’es pas, j’apprécierais que tu ne parles pas en notre nom ».


Tashmica :
« Ce que tu vis, c’est ma putain de grâce, ok ? Et je te couperai la parole si tu es transphobe, tout comme je le ferais si tu étais raciste ou handicapé. Tu as tort, et je t’éduque gratuitement… Je suis vraiment une personne incroyable et bienveillante… Tu devrais me remercier. Aussi, mon Venmo est dans mon profil. Tu me dois de l’argent pour cette consultation. Je suis sûre que tu ne la paieras pas, parce que, historiquement, tes gens volent mes gens… Je comprends. Je dis juste que si tu voulais offrir des réparations volontaires, je ne dirais pas non, parce que tu ne mérites pas, putain, la pub que je t’ai accordée aujourd’hui.


Après ces échanges, l’utilisatrice de 25 ans @jennytheballerina a créé un nouveau compte TikTok consacré à s’excuser auprès des personnes trans.
Dans ses deux posts, Jenny a promis de « suivre une thérapie » et a exprimé qu' »elle ne veut blesser personne avec ses préférences génitales. »
« Je suis désolée. Je ne voulais pas punir les femmes trans en leur refusant un accès sexuel en rejetant les femmes trans préopératoires. Je vais voir un thérapeute pour guérir ma répulsion ».


Hier, la fondatrice de la Fondation Firecracker a donné suite aux excuses de Jenny dans une autre réponse vidéo.
Elle y applaudit la décision de Jenny de « suivre une thérapie », exprime sa sympathie à l’égard de la jeune lesbienne de 25 ans qui a été « victime d’un viol correctif » et lui donne ce conseil :
« … sois gentille avec toi-même tout en reconnaissant que la façon dont tu te sens et les choses que tu déballes sont de la transphobie intériorisée ».
Tashmica Torok a également conseillé à Jenny de ne pas s’exprimer sur « ces choses, le temps d’y réfléchir, de grandir et de développer ses compétences


4W.pub a contacté Tashmica Torok avec une demande de commentaire et mettra à jour l’article lorsqu’elle répondra »

Traduction de cet article en anglais : https://4w.pub/sexual-abuse-charity-founder-penis-repulsion/?fbclid=IwAR3JavbvEiHwLEWyUCoDZhHk6S8mShKYTg9rNAbGmMibuRvOJZnuqNbSZ3w

4 commentaires sur « La fondatrice d’une association caritative contre les abus sexuels envers les enfants pousse une lesbienne à désapprendre sa « répulsion transphobe du pénis » »

  1. Ouais, donc, en gros, on en reviens toujours à la même chose: les femmes doivent se soumettre aux désirs des hommes sans prendre en compte ce qu’elles veulent elles…

    J’aime

  2. Tout ce mouvement est bien orchestré par des hommes qui veulent détruire les femmes et ont une vision épouvantable de ces dernières, mêlant une animalisation (désigner les femmes comme personnes qui menstruent, comme un tas d’organes) et une gynéphilie (auto érotisation en s’imaginant en femme)

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :