Qui sont les violeurs?

En tant que lesbiennes féministes radicales on sait que les violeurs sont *partout*.

Y compris dans le 16è arrondissement. Y compris dans les sphères des hommes de droite et d’extrême-droite qui instrumentalisent la critique féministe du transactivisme. Une réalité pas si souvent dénoncée dans les discours dominants en France hors de certains milieux militants bizarremment.

Des groupes, comme Némésis, auxquels nous nous opposons radicalement, font croire que les hommes blancs ne sont pas un danger pour les femmes. Alors qu’ils violent et violentent tout autant que les hommes d’autres groupes. Cette rhétorique ne sert que les intérêts masculinistes & racistes du groupe d’hommes au pouvoir politique en France: les hommes blancs de la bourgeoisie. Les femmes qui adoptent cette rhétorique portent allégeance à ces hommes par connivence de « race » et de classe.

TOUS les violents sexuels doivent être condamnés avec la même force. Qu’ils soient pauvres, riches, arabes, noirs, blancs. Se focaliser sur ceux d’une « culture particulière » en faisant croire que ceux de la culture dominante sont plus inoffensifs n’aide aucunement les femmes victimes.

Une conséquence de cela est que TOUS les violents sexuels doivent être dénoncés, même quand c’est ton mec, père, frère, ami, ton camarade de gauche, celui de droite, ton pote en jupe etc.

Nous recommandons vivement la lecture de cette analyse féministe radicale anti-raciste critiquant l’universalisme républicain et le relativisme culturel:

Le dernier coup médiatique de Pauline Hanson avec la burqa révèle la nécessité de dépasser l’opposition entre relativisme culturel et universalisme républicain